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Avec Zaïneb, Nisrine, Jawad, Amira, Khadija et Lilia accompagnés de Rachida RIAHI, responsable de groupe et de l’artiste Frédéric DEZOTEUX.
Le groupe s’est inspiré du drame d’une jeune fille de 14 ans qui s’est suicidée après avoir subi du harcèlement sur internet, l’hiver passé en Belgique. Frédéric, l’intervenant artistique, a travaillé sur base d’improvisations autour de la thématique et a ensuite faire appel à Caroline Safarian, metteuse en scène et écrivaine, pour écrire le scénario et mettre en mots ce sujet si délicat.
« L’animatrice de la Cité des jeunes tenait beaucoup à ce qu’on parle du harcèlement parce c’est aussi un phénomène de plus en plus courant dans les écoles. Le harcèlement scolaire existe depuis toujours, il prend une nouvelle forme et une autre résonnance avec internet. » Frédéric Dezoteux.
« Pour moi, Babel est un moyen d’apprendre à m’exprimer devant beaucoup de gens et à parler sans être timide. Avant, j’avais beaucoup trop honte, mais j’ai appris à des robots, à jouer des scènes et même à faire des costumes. » Jawad, 10 ans
« J’aime beaucoup Babel car quand je serai grande, je voudrais être artiste et Babel est un théâtre qui m’entraîne bien pour cela. » Nesrim, 13 ans
« Je pense que le thème du numérique est bien car j’aime beaucoup les réseaux sociaux et le numérique. Babel m’a permis de ne plus bégayer devant un public et de ne pas être stressée. » Khadija, 14 ans.
« Grâce à Babel, j’ai amélioré ma voix pour parler plus fort devant un public, et le numérique, je trouve que c’est bien, ça parle de tout ce qu’on fait un peu au quotidien. » Zeineb, 10 ans
« Babel m’a aidé à ne plus être timide face à un public ». Amira, j’ai 12 ans
« Babel m’a apporté beaucoup de choses. Je sais m’exprimer devant beaucoup de gens et parler beaucoup. Merci pour tout ». Lilia, j’ai 10 ans.
Frédéric a travaillé la diction et la respiration avec les jeunes et les a même initiés à la relaxation afin de se connecter à soi.