2008 - 23e Festival Bruxelles Babel - Le magicien d’eau

[10 groupes] issus d’associations et d’écoles bruxelloises dont 3 groupes en provenance de Roumanie, de Lettonie et d’Estonie.

450 JEUNES ARTISTES

Dates et lieu 4 et 5 avril 2008 - Théâtre Marni

Le thème proposé chaque année invite les jeunes à réfléchir sur un sujet qui les touche directement. Il s’est imposé d’emblée pour cette saison, du fait de la participation à la Zinneke Parade : c’est sur l’eau que se focaliseront les esprits.

Pour ouvrir le champ de la réflexion, de l’imaginaire et de la création, l’asbl Zinneke a proposé quatre axes admettant une infinité de déclinaisons :

 L’eau, source de vie : tous les organismes vivants dépendent directement de l’eau. A partir de là, on peut se poser toutes les questions géopolitiques liées au partage de l’eau et aux problèmes environnementaux.

 L’eau, molécule H2O : l’eau est une matière qui a des facultés physiques et chimiques propres. Elle peut prendre des différentes formes comme la vapeur, la glace, la neige...

 L’eau, mythes et légendes : l’eau est liée à notre imaginaire collectif. Elle est présente dans les légendes, l’imagerie historique, les religions et les mythes. L’eau fait appel à nos images d’enfant, mais aussi à de fabuleuses histoires.

 L’eau, sens et abstraction : l’eau peut être métaphore d’une idée. Elle peut être synonyme de pureté ou de propreté. Elle est vecteur d’angoisse et d’étrangeté. Il existe des centaines d’expressions qui révèlent les sens cachés que l’on peut faire de l’eau.

C’est ce dernier axe qui a été choisi comme thème du festival de cette année. Lors des ateliers et rencontres, les jeunes ont réfléchi à ce que l’eau évoque pour eux, au lien si fort qui existe entre l’homme et la terre ; elle peut être dévastatrice et bénéfique, source d’angoisses et de plaisir. Elle manque terriblement à certains tandis que d’autres la gaspillent. Elle est à l’ordre du jour dans l’avenir de la planète. Ils ont également entamé une réflexion par rapport aux multiples expressions dans lesquelles se retrouve le précieux liquide : « se jeter à l’eau », « il n’y a pas pire que l’eau qui dort », « la goutte qui fait déborder le vase », « navigue en eaux troubles »... Il en existe un nombre incalculable. Il s’agit, au départ de la vision trouble ou claire de l’eau de chacun, de créer un spectacle complet où la musique, le théâtre et la danse cohabitent. C’est ainsi qu’est né « Le Magicien d’eau », celui qui connaît les réponses au sens caché de toutes ses expressions. Il est le maître des eaux profondes et obscures : celles des âmes. Il déambule dans les méandres d’un univers féerique, peuplé de personnages fantastiques. Sera-t’-il celui qui donnera la solution aux questions, angoisses, phobies, désirs, peurs enfouies ? Le nom de « magicien d’eau » provient bien entendu du célèbre film, « Le Magicien d’Oz », qui date de 1939. Tous les jeunes de l’atelier théâtre l’ont vu et ils se sont inspirés des personnages pour mettre en place l’histoire du spectacle.

Retrouver le clip du 23e Festival Bruxelles Babel sur Youtube :
www.youtube.com/watch ?v=GDRV-_cq-Og
Making off : https://www.youtube.com/watch?v=yehkqAsrZMY